Il nous a tant fait rire avec ses personnages colériques et injustes, ses grimaces, ses aventures et ses vadrouilles. Louis de Funès aurait eu 105 ans le 31 juillet. Pour fêter cet anniversaire, le Festival La Rochelle Cinéma rend hommage à cet immense acteur, dont le talent comique traverse le temps et dépasse les frontières, en programmant dix de ses plus grands films.
Roi de la comédie populaire, Louis de Funès joua énormément dans les années 1960-70. En programmant une dizaine de ses films, le Festival La Rochelle Cinéma donne l’occasion de nous replonger dans une époque qui savait être drôle et insouciante

Louis de Funès tourna quantités de films (au total plus de 140) dès le début des années cinquante. Il faudra « La Traversée de Paris » (1956) de Claude Autant-Lara (avec Jean Gabin et Bourvil déjà) pour rendre célèbre son personnage colérique, un peu lâche qu’il peaufinera dans différents rôles de « La Belle Américaine » (1961) de Robert Dhéry, à « Pouic pouic » (1963) de Jean Girault en passant par « Des Pissenlits par la racine » (1964) de Georges Lautner. Suivront les « Fantomas » avec Jean Marais mais aussi la série du « Gendarme de Saint-Tropez » de Jean Girault, énorme succès mondial.
Viendront ensuite les chefs-d’œuvre que sont « Le Corniaud« , « Les aventures de Rabi Jacob » de Gérard Oury, où il retrouve Bourvil. Sans oublier « La Grande vadrouille« , « La Folie des grandeurs » avec Yves Montand, jouant Blaze, irrésistible dans la tirade adressée à de Funès (dans le rôle de Don Salluste) coiffé d’un bonnet de nuit : « C’est l’Or, Il est l’Or, Monsignor, Il est l’Or de se réveiller, il est huit Or… « , sur fond de musique enlevée signée Michel Polnareff.

Autre roi des grimaces, l’acteur américain Jerry Lewis, célèbre dans ses rôles de comédies, admirait son génie burlesque et disait de lui qu’il était son modèle. Louis de Funès nous a quittés le 27 janvier 1983 à Nantes où il est enterré. En lui rendant hommage, le Festival La Rochelle Cinéma nous donne l’occasion de nous replonger dans un cinéma libre qui savait être drôle et insouciant.

Lire également: Disparition. Jean-Pierre Marielle, un grand duc du cinéma français : https://www.weculte.com/cinema-cultures/disparition-jean-pierre-marielle-un-grand-duc-du-cinema-francais/





