Lecture musicale. L’écrivain Arnaud Cathrine, aux  côtés du musicien-vidéaste Mathieu Baillot, va lire pour la première fois lors du festival Les Emancipéés de Vannes, son livre « J’entends des regards que vous croyez muets ». Une création originale à découvrir mercredi 20 mars 2019 au Palais des Arts.

L’écrivain Arnaud Cathrine a cette manière d’observer les choses et les situations qu’ont les journalistes quand ils sont en reportage. Il prend des notes sur un carnet qu’il a toujours sur lui, dont il s’inspire par la suite pour raconter ses histoires et explorer le champ infini de l’écriture 

l'ecrivain arnaud cathrine
L’écrivain Arnaud Cathrine va lire pour la première fois lors du festival Les Emancipéés de Vannes, son livre « J’entends des regards que vous croyez muets »

L’écrivain Arnaud Cathrine a cette manière d’observer les choses et les situations qu’ont les journalistes quand ils sont en reportage. Il prend des notes sur un carnet qu’il a toujours sur lui, dont il s’inspire par la suite pour raconter ses histoires et explorer le champ infini de l’écriture : « Je passe mon temps à voler des gens confesse-t-il. Dans le métro, dans la rue, au café, sur la plage : pour une obscure raison (que je traque tantôt avec succès, tantôt vainement) mon regard s’arrime à une femme, un homme, un adolescent, un enfant, un groupe, un couple (…) Je tente de les deviner, aucun ne doit me rester étranger, je veux les garder, je finis par les inventer, ce que je nomme voler. »

mathieu baillot musicien et vidéaste
Mathieu Baillot

Ainsi est né son dernier ouvrage « J’entends des regards que vous croyez muets « (Editions Verticales/Gallimard). Un recueil de soixante-cinq portraits et récits de vie qu’il lira pour la première fois lors du festival Les Emancipées de Vannes, aux côtés de Mathieu Baillot, musicien-vidéaste, qui a composé la « B.O » de cette lecture originale où les mots et la musique se marieront avec bonheur : « La littérature n’est pas cet espèce de monstre sacré qui serait quelque chose d’élitiste» confie Arnaud Cathrine «la musique, a fortiori quand elle est instrumentale, elle peut porter le spectateur et la spectatrice pour qu’ils décrochent, non pas du texte, mais dans leur imaginaire. C’est comme un tapis volant qui nous emporte dans un lieu autre que celui de la salle de spectacle. La musique, c’est un vecteur. »

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