adieu les cons
"Adieu les cons" d'Albert Dupontel, en salles le 19 mai

Cinéma. Après des mois de fermeture des cinémas, les spectateurs vont pouvoir de nouveau voir des films dans les salles obscures dès mercredi 19 mai, avec la projection notamment de « Adieu les cons », « ADN », « Drunk », « Garçon chiffon », « Slalom », « Falling » ou encore « l’Etreinte ».


« La grande découverte des confinements, c’est que rester chez soi, ce n’est pas un idéal. La question d’un trop plein de films, on est le seul pays au monde où elle se pose. C’est une grande chance, pour les spectateurs d’abord, et la preuve d’une grande vitalité »- Elisha et Nathanaël Karmitz, patrons des cinémas MK2


Les amateurs de cinéma n’osaient même plus en rêver. Après des mois de confinement, les spectateurs piaffent d’impatience et se réjouissent à l’idée de pouvoir de nouveau voir des films dans les salles obscures qui vont rouvrir dès mercredi 19 mai. Ils pourront s’en donner à cœur joie avec une série de longs métrages, dont certains étaient sortis avant la fermeture des cinémas en octobre, qui reviennent sur les écrans.

adieu les cons
« Adieu les cons » d’Albert Dupontel

Parmi les (re)sorties les plus attendues, on ne manquera pas la comédie «Adieu les cons» d’Albert Dupontel. Entre humour absurde à la Monty Python et regard tendre sur des cabossés de la vie… le film avait connu un fort démarrage en une dizaine de jours d’exploitation, avec 700.000 spectateurs en salles. «Adieu les cons» a d’ailleurs remporté sept prix lors de la cérémonie des César en mars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur : « Que la culture rouvre, c’est super parce que les gens vont pouvoir se confronter à eux-mêmes. Ce que n’aiment pas les dominants, qu’ils soient politiques, religieux ou marchands… Quand on réfléchit, on peut ensuite désobéir. Et ça ne serait peut-être pas plus mal ! » confie  Albert Dupontel.



A voir aussi «ADN », récit sur le deuil et la quête identitaire, autour de l’Algérie, de la réalisatrice Maïwenn ou «Drunk» du Danois Thomas Vinterberg. Sacré meilleur film étranger lors de la cérémonie des Oscars, le film qui avait attiré 222.000 spectateurs en dix jours au moment de sa sortie à l’automne, est une ode à la vie à travers une improbable et dangereuse expérience alcoolisée. Également sur les écrans, « Garçon Chiffon», premier long métrage de et avec Nicolas Maury, relate l’histoire d’un comédien à fleur de peau, en pleine introspection. Quant à « Slalom », premier film de Charlène Favier, il nous plonge au cœur des compétitions de ski et décrypte les mécanismes d’emprise psychologique à l’origine d’un tabou dans le sport: l’abus sexuel.

On ne manquera pas non plus «Falling» de Viggo Mortensen, héros du « Seigneur des Anneaux »… qui passe derrière la caméra avec ce drame familial intime sur la vieillesse, la relation père-fils et la mort.

l'étreinte film de Ludovic Bergery
Emmanuelle Béart de retour au cinéma avec « L’Etreinte » de Ludovic Bergery

Plus présente au théâtre qu’au cinéma ces dernières années, Emmanuelle Béart revient à 57 ans dans « l’Etreinte », un premier long métrage de Ludovic Bergery, où elle incarne une quinquagénaire cherchant à se reconstruire : « Le personnage a la sensation, tout comme je l’ai eue, de recommencer à zéro, d’avoir cette urgence à se réapproprier sa vie, après avoir été pendant des années un peu en dehors d’elle-même », raconte l’actrice à propos de ce portrait de femme sans attaches, naviguant entre adolescence et âge adulte, qui réapprend à aimer : «Elle est totalement libre, comme une sorte de Belle au bois dormant qui se réveille. C’est à la fois merveilleux et pathétique, ça me collait finalement assez à la peau », souligne l’actrice, qui veut « tout recommencer toujours, comme une première fois ».



film slalom
« Slalom » avec Jérémie Régnier et Noée Abita

Une cascade de longs métrages à découvrir à partir du 19 mai, annonçant de nombreux autres films (« Father», «Nomadland» etc..) qui vont donner un air de fête aux salles de cinéma dans les prochaines semaines, après six mois de fermeture : « La grande découverte des confinements, c’est que rester chez soi, ce n’est pas un idéal » expliquent les patrons des cinémas MK2 :  « La question d’un trop plein de films, on est le seul pays au monde où elle se pose. C’est une grande chance, pour les spectateurs d’abord, et la preuve d’une grande vitalité », souligne Elisha Karmitz. « C’est la meilleure opportunité pour que le spectateur retrouve les salles, et que l’ensemble de la chaîne du cinéma redémarre vite », ajoute son frère Nathanaël Karmitz.

V.H. (avec Afp)

 

 

 

 

 

 

 

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