le MaMa 2021

Festival. Le MaMA, qui n’avait pu se tenir en 2020 en raison de la crise sanitaire, est de nouveau prêt à faire vibrer Pigalle. A l’heure où on parle de la visibilité des femmes dans les musiques actuelles, le festival défricheur parisien prévu du 13 au 15 octobre, présente une programmation à 60% féminine, sans en faire pour autant un acte militant. L’événement où se mêlent festivaliers et professionnels, y attend 150 conférences et plus de 400 intervenants, entre débats et perspectives pour l’industrie de la musique.


Festival : Le MaMA fait son grand retour et met l’accent au féminin


« Même si on prête attention à ces questions de la place des femmes dans la musique, la programmation ne s’est pas faite en « bookant » (sélectionnant) un artiste parce que c’est une femme. Ça s’est fait hyper naturellement et on en est hyper contents », confie Ségolène Favre-Cooper, programmatrice de l’événement qui met en lumière des talents émergents (MaMA, pour Marché des musiques actuelles).

Parmi les quelques 80 musiciens/auteurs/compositeurs/interprètes programmés, les festivaliers – et nombreux professionnels attirés par le rendez-vous – pourront ainsi assister à la prestation de KT Gorique, spectaculaire rappeuse suisse d’origine ivoirienne.

« Elle est incroyable, il suffit de la voir sur scène pour comprendre, c’est une énergie, un talent, un rap qui est dingue« , observe la responsable. La rappeuse avait déjà renversé sans peine une salle néerlandophone au festival Eurosonic début 2020 aux Pays-Bas. La trentenaire, également actrice, est déjà surnommée le « couteau suisse du rap » pour ses multiples talents.

Parmi les autres têtes d’affiches féminines, on pourra aussi citer Marina Satti (pop, venue de Grèce) ou encore Crystal Murray, pépite soul, « talent sorti de nulle part » comme la décrit le cinéaste Cédric Klapisch, qui a réalisé un de ses clips.

Il ne faudra pas oublier d’aller jeter un œil au combo rock parisien Lulu Van Trapp, emmené par la baroque Rebecca Baby.

Chez les garçons, Sopico, rappeur et guitariste hors-pair, vu dans la série événement de Netflix « The Eddy », ainsi que le surprenant Terrier (cocktail détonant rock/rap/chanson), vaudront aussi le déplacement.



Le festival, organisé dans huit salles, dans les quartiers de Pigalle et Montmartre à Paris, n’avait pu se tenir en 2020 en raison de la crise sanitaire. Cette année, 150 conférences, et plus de 400 intervenants sont attendus, un riche programme entre débats et perspectives pour l’industrie de la musique.

Si 6.000 professionnels de la filière musicale sont attendus, l’évènement ne s’avance pas sur la fréquentation publique espérée. « On n’échappe pas à la règle des gens qui se décident à la dernière minute, c’est un peu la règle de l’automne », commente Ségolène Favre-Cooper.

We Culte (avec Afp)

  • Le MaMa, du 13 au 15 octobre. Plus d’information sur le site du festival 

 

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