lady k deesse de la lettre
"Lady K, déesse de la lettre" : un beau livre d'art urbain paru aux éditions du Layeur

LivresLady K est une artiste du « street art » connue et reconnue, qui s’est laissée enfermée dans un bel ouvrage de Claire Champenois, « Lady K déesse de la lettre », popularisant davantage encore son art coloré, vivant, questionnant les urbains, les passagers du RER, les ponts ou les bords d’autoroutes.


Lady K graffeuse, invisible et visible, s’affiche partout sur les murs en béton de nos villes


Lady K est la reine du street-art, celle qui trouble le silence des murs car ils lui offrent un espace où s’exprime sa liberté. Selon elle, la peinture doit être inventive et provocante. Elle doit intéresser les gens, les faire sortir de leur zone de confort, les aider à voir le monde autrement.

Lady K est passée en quelques années et beaucoup d’études et de réflexion, aux phrases fortes exposées au regard des passants à l‘aide d’aérosols, puis à des formules mathématiques, grâce à sa technique du graff et du tag. Au final, elle rend les murs en béton de nos villes plus beaux.

Un jour, en Allemagne, elle s’est inspirée d’un artiste. Il collait une toile sur un mur et la peignait. Mais la toile enlevée laissait voir un espace vide… Lady K graffe le mur, colle la toile et duplique sa peinture parfaitement identique. Elle reste lucide : « Je me situe entre la performance et la peinture. Je ne pourrais pas offrir mes toiles. Peindre est mon métier et j’en vis ».



S’inspirant de l’artiste Rasko qui apparaît sur des photos devant ses œuvres, elle se fait photographier en train de graffer, telle un mannequin de mode, dans des tenues sages ou extravagantes. Elle crée de ce fait une passerelle entre le documentaire, la mode, l’architecture. Pour elle l’art doit être innovant, tant pis si les amateurs purs de tag ne comprennent pas dit-elle.

Lady K graffeuse, invisible et visible, s’affiche partout sur les murs, ponts, rames de RER, trains… Cette artiste porte des tenues qui s’inspirent du Manga et des drag-queens. Les lieux où elle s’exprime sont sans limites. Elle est l’icône féminine de l’art urbain, la déesse de la lettre et une « writteuse » de grand talent (*)

Jane Hoffmann

  • A lire : « Lady K déesse de la lettre » par Claire Champenois, éditions du Layeur, abondamment illustré, cartonné et relié. 180 pages, 32 Euros

(*) Le writteur distord les lettres, les mots, pour s’écarter de la calligraphie et ça devient un mot-image. Tout l’art du graff est là. Lady K est au sommet de cet art toujours en mouvement.

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