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Frédéric Zeitoun revient avec l'album "J'aimerais". (photo) (Sadaka Edmond / SIPA)

Musique. Matinal chroniqueur pour France 2, auteur, compositeur, créateur de spectacles musicaux… Frédéric Zeitoun a aussi prêté sa plume à des artistes comme Frédéric François, Louis Bertignac, Annie Cordy, Zaz ou Enrico Macias. Avec «J’aimerais», il signe un album qui lui ressemble: généreux, joyeux et doté d’un solide sens de l’autodérision. À découvrir le 28 mai.


Outre une insatiable passion pour la chanson et ceux qui la servent si bien, Frédéric Zeitoun n’a pas son pareil pour faire valser notre vague à l’âme en nous racontant des histoires pétries d’humanisme, de sensibilité, mais aussi d’un salutaire sens de l’auto-dérision


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Frédéric Zeitoun revient avec l’album « J’aimerais ». (photo) (Sadaka Edmond / SIPA)

A l’écoute de « J’aimerais », le nouvel album de Frédéric Zeitoun, on a le sentiment de nouer une conversation complice sur les amours qui s’achèvent (« Science exacte« ), celles qui persistent (« Tant que tu es là »), les conseils à transmettre (avec  réserve !) à ses enfants (« Apprends à désobéir« ), le besoin d’humour (« Rire de tout ») et surtout l’urgence de… prendre le temps de « Vivre, vivre« .

On connaît le matinal chroniqueur de France 2, le co-auteur (avec François d’Epenoux) du beau spectacle « L’histoire enchantée du petit juif à roulettes », celui qui a prêté sa plume à des artistes comme Frédéric François, Louis Bertignac, Daniel Lévi, Annie Cordy, Enrico Macias, Zaz, Georges Chelon… Mais, avec cet opus de 12 chansons originales, arrangées et réalisées par le talentueux Gérard Capaldi, le chanteur nous ouvre grand la porte sur ce qui l’anime : « Mes chansons célèbrent la vie ! ». 



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Frédéric Zeitoun : pochette de l’album « J’aimerais »

Outre une insatiable passion pour la chanson et ceux qui la servent si bien, Frédéric n’a pas son pareil pour faire valser notre vague à l’âme en nous racontant des histoires pétries d’humanisme, de sensibilité, mais aussi d’un salutaire sens de l’auto-dérision. A l’instar de « J’aime tout le monde« , à ne pas prendre évidemment au pied de la rime.

Avec cette chanson qui ouvre l’opus, il nous régale d’une généreuse et enivrante rasade de bonne humeur, « une joie nécessaire » comme l’indique Serge Lama dans une amicale dédicace. « Je l’ai écrite en une heure, alors qu’une amie me vantait le charme de la Canebière où tout le monde s’aime ! Et la musique m’est venue naturellement. La plupart du temps, si je ne trouve pas les notes, je fais appel à ceux qui ont ce talent ».  En l’occurrence, Michel Fugain, Yves Duteil, Jean-Claude Ghrenassia ou encore Erik Berchot ( pianiste de Charles Aznavour) qui ont signé ici quelques mélodies. Dans « J’aimerais« , qui donne son titre à l’album, il égrène une suite de vœux pieux dont on se doute bien que peu seront exaucés ! « Une chanson pleine d’espoir… mais sans illusion » confesse-t-il.



Et lorsqu’il évoque ce tableau dont il a oublié le nom du peintre dans « La vie sur son visage« , on fond littéralement pour cette pudique déclaration d’amitié à Gérard Davoust (producteur et éditeur) « Il était persuadé que je l’avais écrite en pensant à Charles Aznavour. Ce n’est qu’avant d’entrer en studio que j’ai osé lui dire qu’elle était pour lui ». 

Rêvant de vivre de ses chansons et de les interpréter très bientôt sur scène, il ajoute : « Si cet album rencontre le public, je serai le plus heureux des hommes ». Qu’il se rassure, ce vœux-là risque fort d’être exaucé !

Annie Grandjanin

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