Bande dessinée. Adaptée du polar de Michel Bussi et mise en lumière par Didier Cassegrain et Fred Duval, « Nymphéas noirs » est une enquête passionnante sur un meurtre où l’écho de l’amour et de la jalousie palpite sur les traces de Monet à Giverny. Une intrigue captivante et un voyage à la manière des impressionnistes.
Trois héroïnes, un maître de l’impressionnisme, un meurtre, puis deux… « Nymphéas Noirs« , planté à Giverny, signé Michel Bussi est le polar le plus primé de 2011. L’auteur vient de publier « J’ai dû rêver trop fort » alors que ces nymphéas couleurs de deuil sont adaptés en bande dessinée par Fred Duval et Didier Cassegrain.
A Giverny, cette ville-musée où les destinées semblent emprisonnées, Bussi tisse une intrigue captivante où l’écho de l’amour et de la jalousie palpite au fil des rebondissements dont le dénouement éclaire les chapitres. La mécanique tendue ne perd pas son épaisseur et le graphisme, les couleurs, le travail sur la lumière donnent l’exacte densité de Monet. Une prouesse.
- « Nymphéas noirs » de Michel Bussi, Fred Duval et Didier Cassegrain. Aire Libre/Dupuis, 144 p; 29 €.
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