Télé. Alors que la culture vit un moment particulièrement sombre, la chaîne culturebox a décidé de mettre en lumière les métiers créatifs de ceux qui l’incarnent et la fabriquent en coulisses, au travers d’interviews menées par des artistes de renom, avec qui ils travaillent. Des regards croisés et un hommage à ces artisans de « l’ombre », sans lesquels la magie du spectacle ne pourrait avoir lieu. A découvrir à partir du 20 mars sur la chaîne France.TV Culturebox (canal 19 de la TNT).
Que deviendrait-on sans la culture ? Cette question qui nous taraude plus que jamais en cette période de confinement et de fermeture des salles de spectacles, est au cœur de « L’Ombre en lumière » réalisé par FranceInfo. Une série de programmes courts imaginée par Erik Orsenna de l’Académie française, Nathalie Iris et Anne-Marie Revol, qui rend hommage à « celles et ceux qui incarnent la culture et la fabriquent, à ceux qui la créent ensemble et souffrent de la crise sanitaire qui dure ». Seize modules à voir à partir du 20 mars sur France.tv/Culturebox et la chaîne web de l’Opéra national de Paris, où se sont déroulés les tournages.
Des programmes de quelques minutes qui donnent lieu à des rencontres originales et conviviales entre un artiste de renom et un homme ou une femme de l’ombre (ingénieur du son, scénariste de bande-dessinée, perruquière, vidéaste, styliste etc…), ces artisans sans lesquels la magie de la scène ne pourrait se produire.
Autant de duos (Gautier Capuçon et Caroline Sypniewski (violoncelliste), Emily Loizeau et Sophie Leudière (assistante d’artiste), Silly Boy Blue et Jeanne Lula Chauveau (vidéaste)…) qui sont l’occasion « d’un regard croisé sur leur association autour d’un projet commun » et de découverte des métiers du spectacle souvent méconnus du grand public. Avec à la fin de chaque vidéo, un mot manuscrit des participants rappelant que la culture est une chose essentielle à la vie. Tel celui du comédien Pierre Richard après son entretien avec le réalisateur Slony Sow : « Sans culture, le monde serait « tuer le rêve ». Et tuer le rêve, c’est mutiler son âme ».
Victor Hache (avec France.TV/Culturebox)