Spectacle. Après avoir célébré Mistinguett, George Sand et Françoise Sagan, Caroline Loeb a renoué avec la chanson pour «Chiche !». Un spectacle entre concert et stand-up qu’elle reprend tous les samedis de juin et juillet 2021 sur la scène de l’Archipel à Paris, avec la gouaille et la liberté d’une femme de son époque.
Caroline Loeb retrouve les planches du Théâtre de l’Archipel pour une série de représentations supplémentaires de « Chiche! « . Un spectacle entre music-hall, concert et stand-up, dont le titre fait écho au fameux « T’es pas cap » de notre enfance

Après le succès largement mérité de « Chiche !« , Caroline Loeb retrouve les planches du Théâtre de l’Archipel pour une série de représentations supplémentaires. Un spectacle entre music-hall, concert et stand-up, mis en scène par Stephan Druet, dont le titre fait écho au fameux « T’es pas cap » de notre enfance. Car La Loeb, comme on l’appelle encore aujourd’hui, aime les défis. « Je ne suis pas connue comme chanteuse, je suis connue comme chanson ! » dit-elle en riant.
Un clin d’œil malicieux au succès qui lui a permis, dans les années 80, de côtoyer le monde du show-biz, de la mode, de la politique… et de vivre ainsi de rocambolesques aventures. Des souvenirs dont elle émaille son show, avec la gouaille et la liberté d’une femme de son époque. Une époque créative et transgressive où l’on pouvait répondre à l’invitation du Président François Mitterrand pour un dîner à l’Elysée, partir sur un coup de cœur à New York, tout en assurant des galas dans les discothèques et des « streap forains » dans le Sud de la France.
Accompagnée par deux musiciens: Yorfela à la guitare et à la basse (double manche) et Vincent Gaillard au piano, elle débute avec un titre en forme de confidence « On ne sait jamais ce que le passé nous réserve« . L’une des belles et émouvantes chansons de l’album « Comme Sagan » (sorti en février 2019), qui porte les signatures d’auteurs et compositeurs comme Pascal Mary, Pierre Grillet, Pierre Notte, Wladimir Anselme, Benjamin Siksou… et celle de Françoise Sagan dont on oublie parfois qu’elle a prêté sa plume à Juliette Gréco, Nana Mouskouri, Dalida ou Mouloudji.
Caroline Loeb : la gouaille et la liberté d’une femme de son époque
Occupant la scène avec un évident savoir-faire, elle passe de la mélancolie des « Maisons louées » à une vibrante célébration de la ville de son enfance pour « Bonjour New York », cède à l’insistance de ses musiciens (et du public !) en reprenant quelques mesures de « C’est la ouate« , avant de nous laisser sur l’énergique et addictif « Toxique« . Un titre qui sonne d’ores et déjà comme un tube…
Annie Grandjanin

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