la performance de camille au théâtre antique de Fourviere
La chanteuse Camille dans le spectacle "Alarm Clocks" de la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin (Mehdi Benkler)

Spectacle. Performance de Camille au théâtre antique de Fourvière. C’est avec « Alarm Clocks », la création de la chanteuse Camille et de la chorégraphe Robyn Orlin qu’ont débuté cette semaine les Nuits de Fourvière et la Biennale de la danse, à Lyon. Le spectacle se déroulait dans le magnifique site romain de Fourvière avec un public limité pour cause de crise sanitaire, mais aussi heureux que les artistes de se retrouver enfin en contact direct. Robyn Orlin, grande chorégraphe sud-africaine, a aidé Camille à mettre en place ce spectacle étonnant, comme le sont d’ailleurs si souvent ceux de cette artiste libre et inventive, qui aime nous surprendre.


Dans « Alarm Clocks », Camille chante intégralement a capella. Un spectacle étonnant qui permet de retrouver la chanteuse telle qu’on l’aime entre humour, provoc, hybridation et talent d’une artiste libre et inventive, qui interprète les répertoires les plus inattendus 


Camille le dit elle-même, c’est le spectacle d’une chorégraphe qui se déroule sans chorégraphie. Ce n’est pas non plus un spectacle de chansons comme le propose habituellement l’artiste. C’est un format totalement hybride qu’elle présentait à Lyon, une véritable performance dans tous les sens du terme.

Ce qui frappe dans cette création de Camille au théâtre antique de Fourvière, c’est cet immense patchwork qu’elle brasse et qu’elle déploie. Un assemblage de pièces synthétiques et de plastique recyclé, pour alerter sur la pollution des océans, où dominent les bleus, pour évoquer autant que possible le bleu de l’eau, cet élément qui sert de fil conducteur à la soirée.

la performance de camille au théâtre antique de Fourviere
La chanteuse Camille dans le spectacle « Alarm Clocks » de la chorégraphe sud-africaine Robyn Orlin (Mehdi Benkler)

Camille s’en revêt, s’en détache, joue de ses couleurs et des sons qu’elle en tire. Le tout est filmé et retransmis en direct sur un immense écran qui se dresse en fond de scène. Une aubaine pour les spectateurs installés sur les gradins les plus éloignés.

La performance de Camille au théâtre antique de Fourvière

La chanteuse est là, en «présentiel» mais tout autant en vidéo sur cet écran géant comme sur celui d’Arte Concert qui retransmettait le spectacle. C’est donc un véritable événement post-covid, d’autant que le chœur sud-africain Phuphuma Love Minus, initialement partie prenante de ce rendez-vous, n’apparaît hélas qu’en vidéo au début et à la fin du spectacle.



Et Camille chante, intégralement a capella. Elle débute par « A la claire fontaine », poursuit avec ses propres chansons mais aussi celles de Garbage ou Randy Newman. Elle  conclut avec le magnifique « Lac Saint Sébastien » d’Anne Sylvestre.

Un spectacle étonnant qui permet de retrouver Camille telle qu’on l’aime entre humour,  provoc, hybridation et talent d’une artiste libre et inventive, qui chante les répertoires les plus inattendus.

Yves Le Pape

 

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