Interview. Après le prometteur «From Lafayette To Sin City», un premier album sorti en 2016, Western Machine confirme sa fougueuse passion pour le rock et l’Ouest américain avec «Short Cuts». Dix chansons originales et une belle reprise de Tom Petty («I Won’t Back Down») à découvrir le 14 mai prochain. Entretien avec Seb le Bison, leader du groupe, entre deux riffs avec ses complices dans un studio de répétition à Saint-Ouen.
En avril 2016, le groupe Western Machine avait sorti un premier album baptisé « From Lafayette To Sin City ». Du rock fougueux comme ces chevaux attirés par l’odeur et la poussière des grands espaces. Derrière les rênes: Seb le Bison (guitariste et chanteur), François Jeannin (batteur remarqué au sein de Paris Combo) et Jésus La Vidange (à la basse). Pour « Shots Cuts« , le nouvel opus (dans les bacs le 14 mai prochain), Taga Addams a remplacé Jésus à la basse mais un même souffle de liberté accompagne des titres comme « Going Back To Hollywood », « Betty Jane », « Western Dream », « Run Run » ou l’efficace reprise de Tom Petty « I Won’t Back Down« . Un souffle auquel le saxophoniste Mat le Rouge n’est peut-être pas étranger. Entretien avec Seb le Bison (également aux commandes du label Bullit Records), entre deux riffs avec ses complices, dans un studio à Saint-Ouen.
Western Machine, c’est avant tout une histoire de copains ?
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Seb le Bison : Au départ, nous sommes un trio et nous avons des musiciens supplémentaires sur les albums. Pour « Short Cuts« , il y a le trompettiste Andrew Crocker et Mat au sax. C’était un choix volontaire de ne pas le rattacher parce qu’il est tellement bon que son planning est plutôt chargé. Mais l’histoire fait qu’il existe vraiment dans le groupe. La porte reste ouverte…
C’est une liberté mais aussi une contrainte ?
Seb le Bison : Il faut accepter de vivre plus chichement. Diminuer son envie de consommation en se disant que c’est le prix à payer.
Dans votre premier album, certains titres faisaient référence à des titres de films avec un net penchant pour ceux de Jim Jarmush…
Les compositions et les textes se font toujours de manière collégiale dans le groupe ?
Seb le Bison : Nous sommes très fans de la culture alternative. C’est notre mode de fonctionnement. Moi, j’arrive avec une idée, un riff. François écoute et on met en place un groove avec une première grille. Après, chacun joue ses parties.
Pour « Short Cuts » vous avez franchi l’Atlantique ?
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Entretien réalisé par Annie Grandjanin
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