Cinéma We Culte (avec Afp). Le 47e festival du cinéma américain de Deauville (Calvados), qui s’ouvre vendredi 3 septembre, devrait être marqué par un retour des Américains, l’acteur Johnny Depp en tête, attendu dimanche. 53 films y seront projetés où il sera beaucoup question de personnages en quête d’identité, parmi eux des longs métrages inédits français, comme le dernier Claude Lelouch « L’amour, c’est mieux que la vie ».
Sur les 13 films indépendants des studios hollywoodiens en compétition, 12 équipes de films qui seront présentes « ce qui prouve que les Américains n’ont pas peur de venir à Deauville », explique le directeur du festival Bruno Barde.
Johnny Depp attendu dimanche au festival du cinéma américain de Deauville
Johnny Depp, 58 ans, est attendu dimanche dans la station balnéaire normande. L’acteur présentera hors compétition « City of lies » (Ville de mensonges), où il joue un policier à la retraite forcée. Le film, qui repose sur un duo avec Forest Whitaker, est sorti directement en DVD.
Oliver Stone pour sa part, défendra samedi, hors compétition, son « JFK L’Enquête » qui n’a pas encore trouvé de distributeur, malgré sa présentation à Cannes.
Dylan Penn évoquera quant à elle « Flag Day » le film de son père Sean Penn dans lequel elle joue.
Côté compétition, le jury principal sera présidé par Charlotte Gainsbourg et le jury révélation par Clémence Poésie (« En Thérapie »). Les prix seront décernés le 11 septembre.
Il y sera beaucoup question de personnages « en quête d’identité, ce qui est normal: quand, dans le monde, les repères vacillent, le mieux c’est de se tourner vers soi, de se retrouver », confie Bruno Barde.
Parmi les plus remarqués par la critique figure « Pig » de Michael Sarnoski, avec Nicolas Cage. Ce thriller raconte l’histoire d’un ancien chef cuisinier star, reclus dans les bois et à la recherche de son cochon qui a été kidnappé. Il devrait être prochainement sur les écrans en France.
Concourent également « Down with the king » de Diego Ongaro avec la star américaine du hip hop Freddie Gibbs, déjà présenté hors compétition à Cannes; « Blue Bayou » de Justin Chon (sélection Un certain regard à Cannes) ou « John and the hole« , de Pascual Sisto qui faisait partie de la sélection cannoise 2020.
Deux films en compétition ont une date de sortie en France. « La Proie d’une ombre » de David Bruckner, annoncé pour le 15 septembre. Et « Pleasure » de la suédoise Ninja Thyberg, interdit au moins de dix-huit ans, attendu dans les salles le 21 octobre. Il s’agit de l’histoire d’une jeune Suédoise qui veut faire carrière dans le porno et découvre un monde où le plaisir cède vite la place au risque, à la toxicité et à la misogynie.
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Sera également en compétition « Red Rocket » de Sean Baker, sur le retour dans sa ville natale d’une star du porno déchue, un des films qui a marqué la compétition à Cannes, sans pour autant de recevoir de prix.
– Inédits français –
Hors compétition, le jeune réalisateur et acteur américain Jim Cummings, Grand Prix à Deauville en 2018, viendra présenter son second film, cosigné avec JP McCabe, « The Beta Test », annoncé pour décembre dans les salles françaises.
Pour la seconde année consécutive, le festival propose des inédits français. Claude Lelouch présentera ainsi, avec nombre d’acteurs-stars, « L’amour, c’est mieux que la vie ». Le réalisateur, Palme d’or en 1966 pour « Un homme et une femme », tourné à Deauville, a assuré en octobre à RTL qu’il s’agirait de son dernier film.
Laure Calamy (César de la meilleure actrice en mars), Christophe Honoré ou encore Yvan Attal feront également le déplacement pour présenter leurs prochains longs-métrages. Au total 53 films seront projetés.
We Culte (avec Afp)
- Festival du cinéma américain de Deauville (Calvados), du 3 au 12 septembre 2021