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"Alice Guy, Mademoiselle cinéma" : une histoire captivante sur une pionnière, la première réalisatrice au monde (c) Luca Lomazzi

Spectacle. Écrite par Caroline Rainette, la pièce « Alice Guy, Mademoiselle Cinéma » raconte la vie d’une pionnière française qui a écrit, mis en scène et produit plus de 1000 films et possédait ses propres studios aux Etats-Unis. Un récit passionnant, truffé de références historiques, à l’affiche du Théâtre Le Funambule-Montmartre, jusqu’au 10 décembre 2024.


« Alice Guy, Mademoiselle Cinéma » : une histoire passionnante, truffée de références historiques, évoquant celle qui demeure la première réalisatrice au monde


On connaît peu ou mal l’histoire de la française Alice Guy qui, en 1896, fut la première à avoir l’idée de réaliser un film de fiction. Il était donc grand temps de diriger les projecteurs sur cette pionnière qui a tout de même écrit, mis en scène et produit plus de 1000 films (dont une centaine de films sonores) ! Une injustice réparée grâce à la captivante pièce « Alice Guy, Mademoiselle Cinéma » de Caroline Rainette (qui interprète le rôle titre et co-signe la mise en scène avec Lennie Coindeaux).

L’histoire débute ici en 1922 à Hollywood. Un homme lit un script. Une femme débarque en l’accusant de l’avoir trompée et ruinée alors qu’elle lui avait confié les rênes de La Solax Film Co, dont elle était la fondatrice. Il s’agit d’Herbert Blaché et Alice Guy. Une date qui, outre la rupture du couple, marque aussi la fin de la carrière de la cinéaste aux Etats-Unis.



Les séquences suivantes reviennent sur les débuts d’Alice Guy, à l’époque où elle est embauchée, à 21 ans, comme sténographe au Comptoir de la Photographie, racheté ensuite par les Etablissements Gaumont. Témoin des premiers balbutiements du cinématographe, elle commence alors à écrire et faire jouer des scènes par des acteurs qu’elle propose de filmer. Elle a tout juste 23 ans lorsqu’elle met en boîte son premier film de fiction « La Fée aux choux ». Après sa démission pour suivre son mari aux Etats-Unis, elle crée à Fort Lee dans le New Jersey, ses propres studios et sa société de production.

La pièce est aussi l’occasion de découvrir les débuts du 7ème art puisque, au hasard des tableaux, on croise Gustave Eiffel, soutien indéfectible d’Alice, mais aussi Louis Lumière, Léon Gaumont, Georges Méliès, tandis que des images fixes et animées, des extraits d’oeuvres de l’époque défilent sur un écran en fond de scène.

Dès les premiers plans, en compagnie des talentueux acteurs Caroline Rainette Lennie Coindeaux et Jérémie Hamon, on se passionne pour cette histoire, truffée de références historiques, évoquant celle qui demeure la première réalisatrice au monde.

Annie Grandjanin


  • A voir : « Alice Guy, Mademoiselle Cinéma ». Jusqu’au 10 décembre 2024, les lundis et mardis à 21h ou 19h en alternance une semaine sur deux, au Théâtre Le Funambule-Montmartre, 53, rue des Saules, 75018 Paris. Tél.:01.42.23.88.83. 

Retrouvez l’ensemble des chroniques culturelles d’Annie Grandjanin sur : annieallmusic.com/


 

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