rencontres d'arles christophe airaud
"Soleil noir" de Christophe Airaud. Une exposition à voir dans le Off des Rencontres d'Arles, "Places des Photographes" jusqu'au 29 août. (photo) Christophe Airaud

Photo. Après «Tombé du ciel » à la Galerie Rastoll à Paris cet hiver, le photographe Christophe Airaud prend la route du Sud et présente sa nouvelle exposition baptisée «Soleil noir». A découvrir dans le Off du festival de photographies des Rencontres d’Arles, à la Galerie «La Place des Photographes» jusqu’au 29 août.

rencontres d'arles christophe airaud
« Soleil noir » de Christophe Airaud. Une exposition à voir aux Rencontres d’Arles Off, « Places des Photographes » jusqu’au 29 août

S’il y a un lieu où prendre le pouls de la photographie, c’est bien aux Rencontres d’Arles, qui chaque été depuis 1970, se font le creuset de la création contemporaine. Annulé en raison de l’épidémie de Covid en 2020, le festival de la photographie sera «cette année comme une constellation de lucioles » soulignent les organisateurs, dont la sélection va donner à voir le meilleur de la photo, jusqu’au 26 septembre.



rencontres d'arles christophe airaud
(photo) Christophe Airaud

Parmi les nombreuses expositions à découvrir dans le cadre du Off, on ira voir celle présentée par Christophe Airaud, fidèle du festival arlésien. Après l’exposition «SOS», le photographe revient avec un nouveau projet joliment baptisé «Soleil Noir», rappelant la chanson de Barbara. Une série de dix photographies en noir et blanc, nées des plaisirs de l’été et de l’adolescence, des jeux de plage.


Les Rencontres d’Arles Off. Christophe Airaud met en lumière son «Soleil noir»


Des clichés immortalisés durant les chaudes journées de la cité balnéaire d’Hossegor (Landes), où les jeunes aiment sauter dans l’eau du haut du pont : «C’est un après-midi quand le soleil est au zénith et qu’ils s’élancent vers l’eau et le soleil. C’est une tradition de génération en génération, sauter du pont à marée haute est un défi » confie Christophe Airaud, dont l’œil a su capter les corps en mouvement : « «Soleil noir » raconte quand les garçons se transforment peu à peu en silhouettes, tel des anges déchus qui semblent vouloir attraper le soleil, ils s’envolent sous les regards jaloux ou admiratifs.. . Icare n’est jamais loin à cet âge » poursuit-il. Dix photographies qui nous plongent au cœur de l’été, à découvrir à la galerie « La Place des Photographes » jusqu’au 29 août.

Victor Hache

les rencontres d'arles
Christophe Airaud (photo) Keanop

Christophe Airaud, photographe 

Christophe Airaud fut photographe et photojournaliste dans les années 1980, pigiste pour le journal Libération, L’Humanité et Sud Ouest. Passionné par l’actualité culturelle, il réalise des affiches pour les chanteurs et musiciens («les Etoiles» et Zao.) et couvre les festivals d’Uzeste et le festival Sygma à Bordeaux. Parallèlement, il expose aussi ses travaux artistiques. En 1990, il quitte la photographie pour le journalisme (actuellement rédacteur en chef de Franceinfo Culture) et dans les  années 2010 il ressort ses boitiers…

 

 

 

LAISSER UN COMMENTAIRE

Laissez un commentaires
Merci d'entrer votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.